RESPIRATION EN QI-GONG

Un bref rappel de physiologie nous éveillera à l’importance de l’aspect mécanique correct de la respiration.

Lors d’une respiration normale, c’est-à-dire spontanée en condition de repos, le jeu thoracique intervient pour plus ou moins 30% dans la quantité d’air inspiré, tandis que le diaphragme participe pour les 2/3 du volume admis. Le mouvement diaphragmatique de descente et de montée répartit harmonieusement l’air inspiré dans la zone basse des poumons et favorise le travail cardiaque.

En résumé, la participation du diaphragme est avantageuse tant sur le plan quantitatif (volume et ventilation efficace) que sur le plan qualitatif (meilleure capacité de diffusion alvéolocapillaire). 

Du point de vue mécanique, le diaphragme est le royal artisan de la respiration. Si elle est superficielle, son travail est insignifiant et la quantité d’air admise est faible. C’est le ferment de la plupart de nos maladies de civilisation, la nervosité, le stress, qui ont pour effet de réduire encore l’amplitude de la respiration. On comprend dès lors aisément combien il est important d’apprendre ou de réapprendre à respirer de façon correcte.

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